Lac Stymphale

Cela faisait longtemps qu'Alain avait envie de découvrir la lac Stymphale, mythique, où Hercule (alias Héraklès) accomplit l'un de ses douze travaux en effrayant des oiseaux carnivores.

Aucun regrets, c'était superbe et sauvage à souhaits.

Mais ils sont vraiment intrépides, ces presque retraités, à vouloir emprunter des routes infranchissables !

Il faut dire qu'elles sont bien tentantes car elles permettent de gagner parfois des dizaines de km mais surtout d'explorer des zones inaccessibles.

Cela nous donne parfois quelques émotions quand, arrivés au point de non retour, il faut malgré tout faire demi tour en nous demandant si notre vaillant petit 4x4 sera capable de remonter tout ce qu'il a descendu. Ouf, nous voilà tirés d'affaire !

le passage à gué était plus tranquille.

Mais état-il bien prudent de s'engager sur ce pont incertain ?

Celui-ci a quand même plus d'allure.



Les belles maisons sont rares, surtout les vieilles fermes qui sont pour la plupart écroulées.

et les villages ont rarement du charme.

c'est pourquoi ces deux là nous ont particulièremet plu

ainsi que cette place de village au platane plus que centenaire.

Les Visiteurs

Nous avons eu le grand plaisir d'accueillir nos premiers visiteurs, nos amis Dominique et Dominique.

Ils ont été accueillis par... des trombes d'eau ! mais ne semblaient pas affectés outre mesure.



Heureusement, le soleil ne tarda pas à refaire son apparition et nous nous précipitâmes au bord de la mer où le spectacle des poulpes séchant sur les terrasses des tavernes avait quelque chose d'insolite.

Puis nous sommes rentrés par le chemin des écoliers, nous arrêtant au gré de nos découvertes. Des chapelles innombrables émaillent le paysage grec.

Le lendemain, départ pour une exploration des environs : une soixantaine de km pour l'incontournable canal de Corinthe.

Et pour fêter dimanche, détour par le monastère de St Patapiou, ermite d'origine égyptienne du 3ème siècle qui figure sur cette fresque en compagnie d'une de ses disciple, Ste Ipomonie.

Puis, visite des ruines du château de Porto Germenos

dont les murs ne sauraient tarder à s'écrouler

et où se niche une minuscule et charmante chapelle

Le lendemain, programme chargé :

Pinacothèque, Agora, Acropole...

et tour sur les hauteurs de Plaka

qui, outre une vu superbe sur Athènes, réserve de bien pittoresques découvertes...

Il reste encore bien des choses à découvrir :



Le marché où il n'est pas rare de voir un Pope s'approvisionner en viandes savoureuse,

et poissons variés.

Plus loin, les fleurs en platique et les légumes séchés colorent agréablement les devantures.

et les touristes posent pour leurs copains.

Comme partout, on trouve des bric à brac invraisemblables et je ne peux résister à ce beau capitaine en terre cuite.

Mais il ne faut surtout pas manquer la très folklorique relève de la garde, devant le Parlement

et ses figures pour le moins originales,

sous l'oeil admiratif des jeunes spectateurs, eux-mêmes en tenue de circonstance.

Et pour terminer la journée, une petite visite au musée Archéologique s'impose...

sauf qu'il ferme à 15h, contrairement à ce qui figure dans notre guide vert !

Bien que déçus, nos amis se font une raison car mon programme les a épuisés...

25 mars, c'est le départ mais aussi la fête nationale, nous avons juste le temps de faire un détour par le cap Sounion et, surprise, nous traversons un village où les habitants donnent un très authentique spectacle de danses folkloriques.

C'est la cerise sur le gâteau !

Lundi pur

Le "lundi pur", en Grèce, c'est un peu comme notre "mardi gras", un jour de fête avant le carême.



Le carnaval dure 3 jours et se termine, à Athènes, par un festival de cerfs-volants sur les collines qui entourent le Parthénon.

C'est aussi l'occasion pour certains de chanter et de danser

Nous en avons profité pour faire un tour au grand marché d'Athènes...

visiter la quartier de Psiri avec ses tavernes branchées...

traverser Plaka, ses ruines antiques...

et admirer les "sakuras" en fleur...!

Printemps ? Hiver ?

Profitant d'un grand WE, nous voici partis en direction de Delphes.

En route, arrêt prolongé au Monastère d'Ossios Lukas

Réputé pour ses superbes mosaïques du XIème siècle

Effectivement, nous n'avons pas été déçus !

Puis, en approchant des montagnes, de la neige apparaît encore de-ci de-là...comme en témoigne cette vigne.

Et aussi, des sommets enneigés...

que nous décidons d'aller voir de plus près.

C'est la station du Mont Parnasse où les Athéniens branchés se retrouvent pour faire du ski dès que possible.



Mais la mer et la montagne ne sont jamais loin l'une de l'autre. Et, le lendemain, nous nous retrouvons tout naturellement au bord de la mer sur le petit port de Galaxidi.

qui a l'air bien calme,

mais il ne faut pas s'y fier

car, c'est le WE du Carnaval et, déjà les hauts parleurs monumentaux crachent leur musique à plein tube.

Nous poursuivons notre route en direction de Naupacte (anciennement Lépante), Citadelle millénaire où se prépare la fête et le feu d'artifice.

Et, après avoir déjeuné dans une sympathique taverne, nous allons admirer...le superbe pont qui enjambe le détroit à proximité de Patras. Construit par Vinci, certains l'appellent "le Pont des Français" !

Après l'avoir enjambé avec émotion, nous rentrons à Athènes par la non moins fameuse "route la plus meurtrière d'Europe" avec quelqu'appréhension.

C'est celle qui doit être réaménagée par le projet pour lequel Alain est parti travailler en Grèce.

Elle comporte une voie de circulation utilisée pour doubler et il faut rouler sur la bande d'arrêt d'urgence en priant pour qu'il n'y ait pas une voiture, ou pire, un camion en panne.

Mais tout s'est bien passé. OUF !